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Lait, beurre, fromage, crème glacée, yaourt… Les hormones femelles des laitages

Beaucoup l’ignore, mais il y a des hormones femelles (sulfate d'estrone et œstradiol) dans les laitages que nous consommons tous les jours. Est-ce vraiment bon pour notre santé ?

 Le 23 octobre 2012, une chercheuse de Harvard a mis en lumière une étroite relation entre la consommation de laitages et la qualité du sperme. Les hommes qu'elle a observés dans son étude et qui consommaient plus de 3 portions de laitages entiers avaient une baisse de 25 % de la qualité du sperme par rapport à ceux qui n'en consommaient pas ou peu (jusqu'à 1,2 portions par jour). Une « portion » correspond à 30 g de fromage, une cuillère de crème, un cornet de glace ou un verre de lait entier.


La cause serait la forte teneur du lait de vache en hormones femelles (sulfate d'estrone et œstradiol). Un garçon qui boit 50 cl de lait par jour, ou l'équivalent en produits laitiers, avale 160 ng de sulfate d’estrone, alors que son corps n'en produit naturellement que 40 à 100 ng !


Les laitages font partie de l'alimentation de l'homme depuis des millénaires, mais les vaches modernes étant traites pendant une partie de leur grossesse, pour accroître les rendements, le lait d'aujourd'hui est plus riche en hormones femelles qu'autrefois. D'autre part, les pouvoirs publics encouragent fortement la consommation de produits laitiers, depuis les distributions de boîtes de lait dans les écoles maternelles et primaires sous Pierre Mendès-France, jusqu'aux campagnes actuelles visant à persuader les gens que les produits laitiers sont indispensables pour avoir des os solides, grâce au calcium (effet qui n'est pas du tout aussi clair que ça.)


Le résultat est que, la consommation de produits laitiers est beaucoup plus forte aujourd'hui qu'autrefois, à commencer par celle de fromage.

L’un des principaux changements hormonaux dans notre environnement ces 60 dernières années en France, serait que nous sommes exposés dès le plus jeune âge aux hormones femelles des laitages, du fait du changement du mode de production du lait et de notre appétit pour le fromage et le beurre. Cette exposition pourrait au moins en partie expliquer la baisse de la qualité du sperme qui est constatée aujourd'hui. »


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